Category Archives: Evénements

Visite de l’observatoire de Nançay

Nous avons changé de domaine de longueur d’onde ce 14 juin pour passer de nos quelques dixièmes de micron usuels à des décimètres voire des décamètres. Ce fut un voyage passionnant, d’autant plus que notre guide-conférencier du Pôle des Etoiles était vraiment excellent.
On a bien sûr terminé la matinée par un bon déjeuner dans un restaurant solognot !

Le radiotélescope décimétrique

Il couvre un domaine de fréquences allant de 1 Ghz à 3,5 GHz. Il est le 2ème plus grand en Europe et le 4ème au monde et permet notamment l’observation de l’univers dans la raie de l’hydrogène à 21 cm.
Les programmes scientifiques couverts incluent les galaxies et la cosmologie, les pulsars, les comètes et les enveloppes d’étoiles.

Réflecteur plan orientable (200m x 40m)
Juste pour donner une idée de la taille…
Miroir sphérique, large de 300 m
Chariot mobile portant les récepteurs (refroidis à 10K)

LOFAR (LOw Frequency ARray)

LOFAR est un réseau de 50 000 antennes, déployées par grappes en Europe, sur des distances de 100 m à 1 000 km. La station française de LOFAR, à Nançay, comprend 1632 antennes en deux groupes : un dans la bande 30-80 MHz, et un dans dans la bande 110-250 MHz.
Les objectifs scientifiques-clés sont un survey profond du ciel, l’étude de la réionisation de l’Univers, des sources variables telles que pulsars, jets, étoiles éruptives, planètes et exoplanètes, la détection des rayons cosmiques de très haute énergie, et la physique du milieu interplanétaire.

Réseau des 96 antennes basse fréquence (30-80 MHz)

NenuFAR

Quelques unes des 1824 antennes

NenuFAR est un très grand radiotélescope basses fréquences, qui va compter parmi les plus puissants du monde dans sa gamme de fréquences, entre 10 MHz et 85 MHz.
NenuFAR permet d’étudier l’évolution de l’Univers quelques millions d’années après le big bang, la formation des galaxies et des amas de galaxies, les pulsars, le Soleil, les planètes et les exoplanètes.

Radiohéliographe

C’est un interféromètre dans la gamme de fréquence de 150 à 400 MHz dédié à l’étude quotidienne du Soleil, formé de 47 antennes paraboliques disposées en « T », sur 2,4 km en nord-sud et 3,2 km en est-ouest.
Le Radiohéliographe de Nançay reste le seul instrument au monde à cartographier de façon régulière la couronne solaire à des altitudes jusqu’à un demi-rayon solaire au-dessus de la surface.

Réseau décamétrique

C’est un réseau phase composé de 144 antennes hélicoïdales/coniques de 9 m de haut, couvrant les fréquences de 10 à 100 MHz.
Il est dédié à l’observation de sources radio très intenses produites par des électrons énergétiques dans la couronne solaire ou dans l’environnement magnétisé et ionisé de Jupiter. 

Visite de l’Observatoire de Paris

Nous avons été une quinzaine à visiter l’Observatoire de Paris le 31 mai dernier : les bâtiments, la grande lunette et la machinerie en-dessous, la salle de Cassini, celle du conseil, la grande galerie et la salle Picard avec leurs vieux instruments, le départ de la méridienne de Paris, tout a été du plus grand intérêt historique et scientifique.


La méridienne de Paris depuis la salle de Cassini jusqu’à sa projection dans Paris des deux côtés de l’observatoire

Exposition astrophoto du 27 avril 2024

Nous n’avions pas organisé une telle exposition depuis fort longtemps (environ 25 ans !)
Ce fut un joli moment de partage de notre passion et de notre fascination de l’Univers avec les nombreux visiteurs, qui ont pu voter pour élire leur photo préférée.

Les préparatifs

Le livre d’or, datant de 1982

La photo gagnante à l’issue du vote ? La nébuleuse de la mouette, IC2177, dans la constellation de la Licorne, immortalisée par Loïck Viger, sur une lunette située au Chili et téléopérée depuis la France.

Retour sur les 40 ans de l’association, fêtés en mars à l’Observatoire de Côte d’Azur

Notre groupe devant la grande coupole Bischoffsheim
Nice vue depuis le site de l’observatoire

Nous nous sommes rendus à Nice en mars 2022 pour fêter les 40 ans d’existence continue de Vega, Nice dont le bel observatoire rassemble à lui seul les principaux sujets d’intérêt souvent abordés lors de nos réunions, ateliers, conférences et voyages d’étude.
En effet, l’originalité reconnue de notre association est d’étudier et de partager le spectre presqu’entier des domaines de connaissance de l’Univers, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, domaines qui furent aussi les étapes de nos voyages d’étude.
L’observatoire de Nice héberge, entre autres, des groupes de chercheurs, de renommée mondiale, travaillant sur la planétologie primordiale ou décryptant les signaux captés par l’interféromètre d’ondes gravitationnelles VIRGO lui-même situé près de Pise. Ces recherches sont la continuation moderne de différents travaux menés depuis plus d’un siècle avec les premières observations effectuées au moyen des grandes lunettes équatoriales.

Après avoir déjeuné dans le restaurant des scientifiques avec vue sur la baie de Nice, nous avons pu assister à deux conférences remarquables. La première fut donnée par Alessandro MORBIDELLI sur la formation des systèmes planétaires.

La seconde sur les ondes gravitationnelles par Marie-Anne BIZOUARD.

Le déjeuner : bravo et merci au chef Khaled qui nous a régalés !
Bernard Lelard, président, et Jean-Luc Thorel, fondateur de l’association VEGA
Grande coupole Bischoffsheim
Apollon sortant du Zodiaque au solstice d’été, brandissant les flambeaux de la Connaissance et de l’Intelligence qui symbolisent la Science illuminant le Monde
Grande lunette équatoriale : F = 17,89 m
D = 74 cm
Le grand coudé